David Brami, l’immobilier concentré

Publié le 12 juin 2024

Depuis 2010, Point de Vente est devenu un acteur clé de l’immobilier commercial. A l’origine, une idée de David Brami et de son associé, Jonathan Sitruk : commercialiser les biens dont les autres ne veulent pas, ou plus. Vente, location, recherche de locaux commerciaux… PDV est venu bousculer le marché et propose aujourd’hui une gamme complète de services.

Dans le monde des agences traditionnelles, une exception, PDV. Très tôt, à une époque où le mot « numérique » et son doublet digital ne sont pas encore sur toutes les lèvres, David Brami et son associé misent tout sur la donnée. « La collecte de data nous a permis de devenir très forts, on s’appuie aujourd’hui sur des automatismes et de l’IA, ça fait la différence », ajoute le pilote du groupe qui rassemble aujourd’hui plus de 70 collaborateurs. A la multitude d’agences, préférez ensuite une « méga agence » de 600m2 qui rassemble les expertises en un même lieu. Et les résultats sont au rendez-vous : Point de Vente affiche aujourd’hui plus de 1,2 milliards d’euros de transactions au compteur et, depuis sa création, une croissance annuelle à deux chiffres.

Inspiration… action !

L’histoire de David Brami n’était pas écrite d’avance. Tout commence en banlieue, en zone d’éducation prioritaire, « avec peu de chances, a priori, de réussir financièrement ». A l’heure où se construisent les premiers rêves, Brami découvre -non sans une certaine envie- la vie du trader Gordon Gekko, interprété par Michael Douglas, à l’affiche du film Wall Street. Une conviction alors : il fera du business. « Ce qui est sûr, c’est que je ne me serais jamais imaginé là aujourd’hui. Je me suis retrouvé happé par le challenge et j’ai dépassé mes objectifs. »

On fédère si on est bon

Pour se lancer, il s’associe avec Jonathan Sitruk, son ami de toujours qu’il rencontre sur les bancs de l’école. « Je ne sais pas ce que je vaux sans lui et inversement. On discute beaucoup et on considère que si un projet ne marche pas, on en sort et on avance. » Parmi les ingrédients de la réussite, de l’agilité, donc, a fortiori dans un monde qui évolue sans cesse et qui impose de « se réadapter tous les six mois. ».  Autre ingrédient du succès: « Le lien à l’autre, aussi. Ce qui fait la réussite de l’entrepreneur, ce sont les autres. Tout seul, on ne vaut rien. Il faut fédérer et on fédère si on est bon. »

Pour l’entrepreneur, la quarantaine est là et les projets ne manquent pas. « Pendant des années, on vendait les pieds d’immeubles, puis on s’est dit qu’on pouvait vendre les étages au-dessus. » Une chose est sûre, David Brami en a encore sous le pied…