La France émet sept nouveaux appels d’offres pour accélérer le développement des énergies renouvelables
C’est au chantier de Saint-Nazaire, où le premier parc éolien en mer français doit voir le jour en 2022, que Jean Castex a dévoilé sept appels d’offre pour accélérer le développement de la transition écologique dans l’Hexagone.
Le samedi 28 août en Loire-Atlantique, le Premier Ministre s’est exprimé sur les objectifs de la France en termes de transition écologique. Avec un investissement de 25 milliards d’euros sur les cinq prochaines années, le gouvernement souhaite que les énergies renouvelables puissent soutenir plus de « 25 gigawatts de nouvelles capacités de production solaire, éolienne terrestre et hydroélectrique ». Pour expliquer ce chiffre, le Premier Ministre a indiqué que celui-ci « représente près de 10% de notre consommation d’électricité ».
Face à l’urgence climatique, la France transforme son modèle énergétique : l'écologie en actes. pic.twitter.com/e3h3YBZvoM
— Jean Castex (@JeanCASTEX) August 30, 2021
7 appels d’offres annoncés
Pour accélérer le développement et atteindre cet objectif, le gouvernement a annoncé sept nouveaux appels d’offres, dont les premières candidatures débuteront dès le mois d’octobre. « J’invite donc l’ensemble des filières d’énergies renouvelables à se mobiliser dès aujourd’hui pour échanger avec les acteurs locaux et nous proposer des projets de qualité », a lancé Jean Castex, tout en expliquant que les « deux tiers seront réalisés sur l’énergie solaire, qui constitue l’axe prioritaire de notre stratégie en matière d’énergie renouvelable électrique […] Plus que l’éolien terrestre, c’est le développement des parcs éoliens en mer qui doit constituer, après le solaire, le deuxième axe prioritaire ».
Ce n’est donc pas un hasard si le Premier Ministre a choisi Saint-Nazaire pour énoncer son discours, puisqu’il s’agit de la première ville française accueillant un parc éolien en mer, dont la fin des travaux et la mise en service est prévue pour fin 2022. M. Castex a également annoncé vouloir « lancer très vite un nouveau programme d’étude consacré aux environnements marins » avec l’appui de l’Ifremer, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. Ce programme « inclura un nouvel observatoire national de l’éolien en mer, qui permettra notamment de mettre à disposition de tous la synthèse des connaissances scientifiques disponibles sur les effets des parcs éoliens en mer sur la biodiversité ». Un projet dans lequel le gouvernement va injecter un fonds de 50 millions d’euros.
Ici, le 1er parc éolien en mer de France verra le jour en 2022.
Pour poursuivre le déploiement d’une filière d’avenir, @JeanCASTEX a annoncé :
➡️ L’étude d’un nouveau parc au large de la Normandie
➡️ 50m€ pour renforcer la connaissance de l’impact des parcs sur la biodiversité pic.twitter.com/xT0Dlwo9U5— Barbara Pompili (@barbarapompili) August 28, 2021
Pourquoi les énergies solaires constituent-elles un axe prioritaire ? Celles-ci sont les plus accessibles, pour les parcs, les entreprises mais aussi les particuliers. De plus en plus sollicitée, l’autoconsommation est devenue rentable et des centaines de milliers de propriétaires réduisent d’environ 20% leur facture. Fin 2020, 435 000 foyers étaient équipés de panneaux solaires, soit une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente. Une évolution qui témoigne de l’engagement de tout un chacun dans la transition écologique mais surtout de la facilité d’accès au solaire.