Selon les chiffres publiés par l’Insee vendredi 13 août, le taux de chômage en France reste quasiment stable, à 8% de la population active (hors Mayotte) au deuxième trimestre, soit au total 2,4 millions de chômeurs (-0,1 point).
Selon les normes du Bureau international du travail (BIT) sur lesquelles s’appuie l’étude de l’Insee, le taux de chômage est en hausse de 0,8 point sur un an, mais reste « quasiment identique (-0,1 point) à son niveau de fin 2019, avant la crise sanitaire ». Après les fortes fluctuations du taux en 2020, ces chiffres encourageants indiquent que la reprise économique est entamée. Ils démontrent également que les aides de l’État ont permis de préserver l’emploi et que les dispositifs de soutien à la formation et à l’emploi des jeunes ont fonctionné.
Des différences en fonction des tranches d’âges et catégories de chômeurs étudiées
Le taux de chômage des 15-24 ans baisse de 0,8 point sur le trimestre et, est désormais inférieur de 1,4 point à son niveau d’avant-crise, fin 2019. Concernant les tranches d’âge intermédiaire (25-49 ans) et seniors (50 ans et plus), le taux diminue respectivement de 0,2 point et augmente de 0,4 point mais ils restent équivalents à ceux de la fin de l’année 2019.
Le taux de chômage des personnes inactives au sens du BIT, appelé « halo autour du chômage » reste quant à lui stable. Cette catégorie correspond aux personnes qui souhaitent trouver un emploi mais qui ne répondent pas aux critères du BIT et elle concerne comme au précédent trimestre, 2 millions de personnes, soit 4,9% des 15-64 ans. Supérieure à son niveau d’avant-crise (+0,2 point) cette part reste bien au-dessous du pic du deuxième trimestre 2020 dû à la baisse temporaire et « en trompe l’œil » du chômage pendant la première période de confinement.
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— Insee (@InseeFr) August 13, 2021
Enfin, le taux de chômage de longue durée reste quasi-stable sur le trimestre (-0,1 point). Il concerne 0,7 millions de personnes et s’établit à 2,4% de la population active au deuxième trimestre 2021. Après avoir fortement augmenté au trimestre précédent, ce taux se trouve désormais à 0,2 point au-dessus de son niveau d’avant-crise. En fonction des tranches d’âges, cette quasi-stabilité diffère : -0,7 pour les 15-24 ans, –0,2 point pour les 25-49 ans et +0,1 point pour les 50 ans et plus.
