PSA et Fiat Chrysler pourront fusionner en 2021
C’est au premier semestre 2021 que s’achèvera le projet de fusion des constructeurs automobiles français et italien : PSA et Fiat Chrysler. Après quelques semaines d’attente, la Commission Européenne a approuvé, le 21 décembre 2020, la fusion entre les deux constructeurs. Une autorisation qui comprend toutefois quelques conditions.
Lancé en octobre 2019, le projet de fusion entre PSA et Fiat Chrysler devrait s’achever au cours du premier semestre 2021. Motivés notamment par des raisons financières complexifiée par la Covid-19 et la baisse des achats, les constructeurs italien et français ont obtenu le 21 décembre 2020 l’autorisation de Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la concurrence : “Nous sommes en mesure d’autoriser la concentration entre Fiat Chrysler et Peugeot SA car leurs engagements faciliteront l’entrée et l’expansion sur le marché des camionnettes utilitaires légères.”. Une fusion, à hauteur de 30 milliards d’euros, uniquement viable sous certaines conditions édictée par la Commission Européenne.
Une fusion sous conditions
Alors que cette fusion entend créer un concurrent notable dans le secteur de l’automobile, les autorités européennes ont encadré cette association de plusieurs conditions afin de sauvegarder le principe de concurrence commerciale. Parmi les modalités fixées par l’Union Européenne, Stellantis, nom de la future fusion entre les deux entités, doit d’une part simplifier la réparation ou l’entretien de voitures de marques concurrentes au sein des concessionnaires PSA et Fiat. Les modalités comprennent également de la part du constructeur français un prolongement de la construction et la fabrication d’utilitaires pour le groupe Toyota, et ce à des prix moins importants.
Les prochaines étapes à la création de Stellantis résident désormais à la validation de la fusion par les assemblées générales de chacune des entreprises qui se joindront le 4 janvier 2021 mais également par l’aval des autorités de la concurrence de 5 pays. Des approbations qui permettront de créer le futur numéro 4 mondial de l’automobile, en volume. Un futur leader de l’automobile aux couleurs européennes.